c.h.a.n.g.e

Publié le par e*

Ce soir, je me suis rappelée de l’edito que j’ai rédigé avec Claudine pour Agorama en mai dernier.

C’est fou cet amour que j’ai pour un pays assez abattu. Un pays qui ronge ma grosse tête.

Je crois que je deviens folle et pathologiquement malade d’aimer mon liban.

Je n’arrive pas à le haïr.

Sa laideur me plait. Ses gens, ses odeurs, ses embouteillages, ses musiciens, ses écrivains…

Marcher dans les rues de Hamra, rue Bliss, la corniche, la mer, te donne envie de vivre vraiment

Bref , c l’edito un peu modifié:

 

Le cœur de Beyrouth bat au rythme de sa jeunesse. Ou plutôt de « ses jeunesses », tiraillées entre Orient et Occident, modernité et tradition, mondialisation et préservation de sa culture, naïveté et prise de conscience, joie de vivre et désarroi.

Des « jeunesses » qui enragent, refusent, s’opposent, manifestent, s’engagent et s’enivrent dans les folles soirées de Beyrouth branché.

Des « jeunesses » effrayées et désabusées, lasses de la situation crispée de leur pays qui émigrent à la recherche d’une vie plus confortable et d’un avenir moins incertain.

Mais aussi des « jeunesses » qui  tentent de combattre tous les préjugés, de résister aux étiquettes qu’on essaie de leur imposer, de bousculer les clivages dans lesquels on veut les enfermer.

Des « jeunesses » cultivées qui s’affirment ici et ailleurs, prennent la parole ou s’emparent de leur clavier d’ordinateurs…

UNE jeunesse enfin qui rêve encore de changer, de rénover « son » Liban au lieu de  le fuir pour d’autres horizons, et de s’émanciper du passé.

 

 

A quelle jeunesse j’appartiens ?

Je suis tiraillée entre l’occident et l’orient.

Je refuse toujours et m’enrage pour la moindre cause.

J’ai manifeste un jour, mais je ne me rappelle plus pour quoi 

Non je ne veux pas quitter le pays, je chôme ici.

Je suis un peu de tout, mais le plus important est que je fais partie de ces jeunes qui rêvent encore de C.H.A.N.G.E.R.

"Because the people who are crazy enough to think they can change the world, are the ones who do." 
Jack Kerouac

 

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A
<br /> J'adore ce blog... Étrangement parlant.<br /> Ravie de ne pas être seule dans ce combat pour ce Liban chéri.<br /> Merci de cette bouffée d'oxygène.<br /> Alexandra Laban<br /> <br /> <br />
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K
J'imagine qu'il y a eu une coupure de courant sans doute comme souvent au Liban :(.
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K
Tu l'as?
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K
DeanAhdab@aol.com
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E
NON TOUJOURS PAS :(<br /> TU L'A ECRIS?
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